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dimanche 22 novembre 2015
Plus de 2.500 familles ont été déplacées par les inondations dans la région de la rivière Tana, après le fleuve ait débordé. Cela porte à 10 000 le nombre de personnes touchées par les inondations dans le comté. 

Des milliers de victimes ont établi des camps de fortune sur des terrains plus sûr pour éviter d'être emportés par les eaux déchaînées. Ce sont les pires inondations a toucher la région depuis des années.

Ces inondations pourraient provoquer une famine majeure, car la plupart des cultures ont été détruites. 

© Nature Alerte



La qualité de l'air dans le Parc de Bruxelles (parc royal), où de nombreux joggeurs viennent se dégourdir les jambes, est préoccupante, ressort-il d'une étude du parlementaire flamand Joris Pochet (CD&V), menée en collaboration avec l'Université d'Anvers. 

L'air que l'on y respire est presque aussi déplorable que dans la rue de la Loi, une artère très fréquentée située à proximité. Le piétonnier du centre obtient, en revanche, de bons résultats.

La qualité de l'air a été mesurée à 12 endroits différents de la Région bruxelloise, de la Place de la Bourse au Parc de Bruxelles, en passant par la VUB et la commune de Jette.

D'après l'étude, le degré de pollution de l'air est très élevé à plusieurs endroits de la capitale. Dans la rue de la Loi, il est ainsi quatre fois plus important qu'à Watermael-Boitsfort ou à la VUB. 

Les valeurs obtenues dans le Parc de Bruxelles sont également très élevées. Les mesures ont été effectuées le long des allées extérieures du parc qu'empruntent de nombreux joggeurs tous les jours. Les résultats montrent que le degré de pollution de l'air y est presque aussi élevée que dans les rues de la Loi et Belliard, réputées pour la densité de leur trafic. 

"Est-il vraiment sain de continuer à faire du jogging dans le Parc de Bruxelles", s'interroge dès lors Joris Pochet. 

Le professeur Roeland Samson, de l'Université d'Anvers, nuance quelque peu. "La qualité de l'air n'est pas mauvaise partout dans le parc. Au plus on s'éloigne du trafic, au plus la pollution diminue", conclut-il.

Source © Belga
Des années 70 à l’aube des années 2000, des intoxications massives au métaux lourds et au plomb, provenant des rejets d’installations industrielles ont tué des centaines de personnes en France. 

Les tragédies de Bourg Fidèle (Ardennes), de Noyelles Godeault (Pas-de Calais), tuent encore aujourd’hui des enfants gravement intoxiqués par ces rejets qui restent présents dans tous les compartiments de l’environnement. 

A Villefranche-sur-Saône, à Toulouse, dans le Loiret, à Bruxelles..., les métaux lourds continuent aussi à tuer, dans l’indifférence générale. Présidente de l’association qui obtint la reconnaissance du drame en 2001, quand le Tribunal de Paris sanctionna l’affaire de Bourg Fidèle, Denise Schneider lance un vibrant appel afin que l’on ne meure plus des métaux lourds.

« La majorité des enfants de Bourg Fidèle soumis aux analyses de plombémie sanguine, étaient, en 2002, sans exception, victimes d’intoxication saturnine (Rapport CIREI). Ces enfants n’ont fait l’objet d’aucun suivi sérieux depuis lors…

La situation des générations antérieures et postérieures est identique : mêmes risques pour les enfants exposés. Au final, des centaines de victimes - enfants et adultes - de pathologie saturnine.

De nouvelles valeurs seuils indiquant un risque de contamination par le plomb et les métaux lourds ont été proposées ces dernières années, mais elles ne sont pas encore prises en compte par les ex-DDASS, à présent Agences régionales de santé (ARS).

Ces recommandations s’inscrivent dans un plan de « ré-évaluation » des données pour les valeurs seuils en général : sols, poussières, végétaux, sang, eau… concernant tous les métaux lourds incriminés.

Le risque saturnin si minime soit-il, existe dès que le taux seuil de zéro est dépassé pour les sols en fonction du comportement et de la durée.

L’ARS Champagne Ardennes a publié récemment ses recommandations de prévention sanitaire pour le village sur le site industriel de Bourg Fidèle, contaminé gravement par l’activité de l’établissement Métal Blanc, spécialisé dans le traitement de batteries au plomb et autres composants métalliques.

Mais ces directives sanitaires appelées “recommandations”, telles que spécifiées pour Bourg Fidèle, mais aussi par exemple pour le site du Loiret, à Outarville et Bazoche, ne sont que des rudiments d’assistance, pour les personnes concernées.

Nous souhaitons que soit officialisée la démarche initiée par l’ARS en Rhône-Alpes, qui a abaissé le seuil des plombémies à12 µg/l, car il est toujours aussi difficile d’obtenir ces documents.

Notre association est confrontée à une sorte de rétention, d’autant plus que les mairies ne sont pas formées, il faut se rendre sur place, et pratiquer des photocopies, si toutefois les documents sont disponibles.

Car toutes les régions atteintes sont concernées. Dans certains cas, des modifications d’urbanisme ont été imposées aux collectivités, comme dans le Pas de Calais, sur le site Métaleurop de Noyelles-Godault (45 km² atteints, sur trois communes).

Que faire, comment alerter, comment défendre une population urbaine menacée ? L’heure est venue de lever les derniers tabous.

Mais une nouvelle enquête épidémiologique - au moins pour les enfants -, sera-t-elle prise en compte par l’ARS, si nous divulguons nos récentes découvertes ? L’ARS va-t-elle analyser les poussières du domicile de la personne atteinte ?

Dans ce contexte, après quelques années, les habitants ne bougent pas non plus, par lassitude, et parcequ’ils sont désinformés.

Or la baisse des taux de plomb et autres toxiques dans les sols est impossible. L’ARS soutient que les taux dans les sols sont “stables”. C’est encore impossible, à cause du cumul des métaux toxiques.

La Gendarmerie nationale a trouvé des taux importants de manganèse dans une gouttière d’eaux de pluie, sans compter les rejets aqueux... Davantage encore de manganèse que de nickel ! Or l’ARS et ses responsables du Génie sanitaire n’ont jamais entendu le mot “manganisme”.

Dans les Ardennes, alors que le Génie sanitaire de Rhône-Alpes indique qu’il faut abaisser le seuil des plombémies à 12 µg/l, une étude épidémiologique nous a été refusée, au motif que les plombémies seraient “satisfaisantes”...

Omerta, incompétence et inertie

S’agissant de santé publique et de dégâts environnementaux, les victimes des métaux lourds ne sont pas prises en compte, pour des raisons d’omerta, d’incompétences, d’inertie.

Aujourd’hui, une jeune femme résidant à Toulouse présente des analyses réellement alarmantes, s’agissant des taux de cadmium et de nickel urinaire, à l’état naturel, donc, sans injection de chélateur dans le sang.

Toulouse possède une usine de recyclage de batteries et autres déchets. La ville Rose compte au rang des 5 à 6 sites français concernés.

Tant que les riverains ne lanceront pas l’alerte, Toulouse sera rongée en silence par les mêmes toxiques que ceux qui minent les malades chroniques des sites similaires.

La jeune femme de Toulouse est inapte au travail, et souffre tellement qu’elle envisage le suicide.

D’autres toxiques encore interfèrent dans son cas, comme pour nous à Bourg Fidèle.

Moi aussi, j’ai envisagé le suicide, lors des pics des années 1999-2000.

Il faut retenir que les brins d’ADN sont brisés par le cadmium, et que les métaux toxiques rentrent dans le noyau de la cellule, suite à leur liposolubilité.

Deux très grandes villes ne sont pas encore défendues contre les méfaits d’usines obsolètes comme celle de Métal Blanc à Bourg Fidèle dans les Ardennes : Toulouse (usine STCM) et Bruxelles (usine FMM).

Nous savons déjà que Bruxelles est gravement touchée, constats d’huissier et analyses de sols à l’appui.

Combien de temps encore, pour aborder les fléaux des métaux lourds et des métaux toxiques ?

Pour reconnaître les malades chroniques, dans l’ensemble réduits au silence ?

Notre immense dossier est à la disposition des instances officielles, qui ne nous ont pas entendu, et à celle des journalistes.

Il est temps par ailleurs que l’Institut national de la veille sanitaire (INVS) fasse la différence entre un empoisonnement chronique et une “allergie”, terme commode pour se voiler la face.

Les fiches toxicologiques du CNRS sur le cadmium, le nickel, le manganèse... sont éloquentes. Mais ne semblent pas consultées par les fonctionnaires concernés.

La vérité, nous ne pourrons l’appréhender que dans l’écoute, le respect, la recherche européenne, puisque les toxicologues-médecins ont disparu, sauf à la CNAM. »

Source © Les eaux glacees

(*) Denise Schneider, présidente de l’association Protection défense de l’environnement de Bourg Fidèle (Ardennes).



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Les provinces Argentines de Cordoba et de Santa Fé ont été balayées par de très fortes chutes de grêle et des tornades qui ont causé des dommages matériels et agricoles notables. On ne déplore pas de victime ni de blessé. 

Dans le département de San Justo, une tornade accompagnée de grêlons de 7 cm de diamètre et de pluies intenses ont touché le centre et le Sud. Des dizaines de maisons ont été sinistrées ainsi que des véhicules. Des infrastructures agricoles ont également été fortement endommagées. Une dizaine de familles ont dû être évacuées. 

A Santa Fe Arequito, des chutes de grêle massives (des grélons de 10 cm de diamètre ont été enregistrés) sinistrant de nombreuses maisons et bâtiments publiques. Plusieurs rues de la ville ont été inondées (il est tombé 52 mm de pluie en 30 minutes). 

Les localités de San Jerónimo et de Roldán ont également été touchées par des phénomènes similaires. 

Source © Sott

Les régions méditerranéennes françaises sont marquées par de nombreux épisodes de pluies intenses. Ayant réalisé une analyse statistiques de longues séries de données, des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE/OVSQ, CNRS / CEA / UVSQ), du Groupe d'étude de l'atmosphère météorologique (GAME-CNRM, CNRS / Météo-France), de Météo-France et du service météorologique néerlandais (KNMI) estiment que le risque de précipitations d’intensité égale ou supérieure aux plus fortes pluies de l’automne 2014 dans les Cévennes pourrait avoir triplé en moyenne depuis 1950. La question d’un lien entre cette augmentation et le réchauffement climatique se pose, mais les outils actuels ne permettent pas encore d’y répondre.

Le massif des Cévennes est la région de France où les cumuls journaliers de pluie, en automne, sont les plus élevés. Ils peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres d’eau, soit l’équivalent de plusieurs mois de précipitations dans le nord de la France, et ainsi produire des crues violentes et soudaines, avec une montée du niveau des rivières pouvant atteindre localement plusieurs mètres en moins d’une heure.

Ces cumuls sont dus aux orages extrêmement violents qui se produisent lorsque les masses d’air chaud et humide provenant de Méditerranée et s’élevant le long des contreforts montagneux du massif rencontrent l’air très froid d’altitude.

Bien connus et habituels dans les Cévennes, de tels orages se produisent également dans d’autres régions de France, principalement autour du bassin Méditerranéen, mais avec des intensités moins élevées en moyenne. 

Cependant, suite à la violence et à la répétition des épisodes de pluies extrêmes de l’automne 2014, une dizaine de tels épisodes ayant chacun dépassé 190 mm en une journée, la question de leur lien avec le changement climatique a été soulevée. En effet, plus la température de l’atmosphère est élevée, plus l’évaporation est importante et plus l’atmosphère peut contenir de vapeur d’eau, ce qui peut conduire à une augmentation de l’intensité des précipitations.

Pourtant, la grande variabilité d’une année à l’autre de l’intensité des précipitations les plus extrêmes n’a pas permis jusqu’à présent de détecter une tendance de long terme dans les observations.

Des chercheurs du LSCE, du GAME, du KNMI et de Météo-France ont réalisé une analyse statistique de longues séries homogènes d’observations de précipitations, observations réalisées sur 14 sites de la région des Cévennes et remontant au milieu du XXe siècle.

Ils ont ainsi pu montrer que sur chacun des sites, le cumul journalier maximal de chaque saison d’automne avait augmenté avec des amplitudes différentes, et que cette augmentation serait en moyenne sur l’ensemble des sites de 4 % par décennie depuis 1950. Cette estimation comporte toutefois une marge d’incertitude élevée donnant l’augmentation comprise entre 0 et 10 %. Ils ont également estimé que le risque de pluies extrêmes d’intensité égale ou supérieure aux pluies les plus intenses de 2014 aurait triplé en 70 ans, une estimation qui comporte également une grande marge d’incertitude (d’un facteur 1,3 à un facteur 13).

Les chercheurs ont également pu constater que cette tendance de long terme n’était détectable que depuis une dizaine d’années. En effet, le bruit de fond important dû à la très grande variabilité du phénomène rend difficile l’extraction du signal. Une période d’observation suffisamment longue est donc nécessaire pour que le rapport signal sur bruit devienne favorable. Plus cette période sera longue, plus l’incertitude sur les résultats pourra être réduite.

Enfin, les chercheurs ont également pu établir qu’une corrélation existait entre l’intensité des pluies les plus extrêmes et la température moyenne sur la région.

Néanmoins, ces nouveaux résultats ne sont pas suffisants pour permettre de conclure que le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre est responsable, même en partie, de ces évolutions. En outre, d’autres causes sont possibles, comme les changements de dynamique atmosphérique (non liés au réchauffement). 

L’analyse de longues séries de simulations climatiques à haute résolution (de l’ordre de quelques kilomètres) utilisant des hypothèses différentes sur les gaz à effet de serre est indispensable pour tester le rôle du réchauffement dû à ces gaz. Les modèles actuels ne le permettent pas encore, mais des progrès dans ce domaine devraient apporter des réponses dans la décennie à venir, en particulier grâce à une meilleure représentation des phénomènes et à la croissance des capacités de calcul.

L’étude a bénéficié du soutien du MEDDE (projet EXTREMOSCOPE du Plan national d’adaptation au changement climatique) et du projet européen FP7 EUCLEIA Grant # 607085.

Source(s):  CNRS
et
Vautard, R., G.-J. van Oldenborgh, S. Thao, B. Dubuisson, G. Lenderink, A. Ribes, S. Planton, J.-M. Soubeyroux, and P. Yiou. Extreme fall 2014 precipitation in the Cévennes mountains. Bull. Amer. Meteorol. Soc.. DOI:10.1175/BAMS-D-15-00088.1










Des fissures ont été découvertes sur des briques en graphite qui constituent le cœur d'un réacteur nucléaire de la centrale d'Hunterston B en Ecosse, a annoncé jeudi son exploitant, le groupe d'électricité français EDF.

EDF a affirmé que les fissures ne présentaient pas "de conséquence en matière de sécurité" et que le réacteur pouvait continuer à fonctionner normalement.

Les fissures ont été découvertes sur trois des 6.000 briques en graphite du coeur du réacteur concerné lors d'une inspection régulière. Selon EDF, elles sont liées à l'âge du réacteur de la centrale de Hunterston, qui compte deux réacteurs. "Ces constatations étaient anticipées et confortent notre estimation fixant la durée limite de vie (de Hunterston B) à 2023", a ajouté EDF.

Mise en service en 1976, la centrale devait initialement être arrêtée en 2011, avant que des travaux ne soient engagés pour prolonger sa durée de vie. EDF a ajouté avoir communiqué sur les fissures par soucis "d'ouverture et de transparence".

Source © AFP
Un convoi de 200 bicyclettes et cinq tracteurs est parti samedi matin de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) à destination de Paris pour réclamer « l'abandon » du projet de nouvel aéroport nantais, à l'occasion de la COP21, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les manifestants, coiffés pour la plupart d'un casque et munis de gilets jaunes proclamant « Aéroport non », ont enfourché leurs bicyclettes en milieu de matinée pour une « tracto-vélo » qui doit les mener aux portes de Paris le 28 novembre, deux jours avant l'ouverture de la conférence internationale sur le climat.

Ils entendent y « dénoncer l'hypocrisie criante entre la volonté du gouvernement de lutter contre le réchauffement climatique et la destruction de plus de 1600 hectares de terres agricoles et de zones humides pour y construire un nouvel aéroport », ont expliqué les organisateurs, des occupants de la « Zad » - la « zone à défendre » - et des associations opposées à l'aéroport.

Pendant cette semaine, le convoi intitulé « Cap sur la COP » fera plusieurs étapes de 40 à 70 km, et ses membres participeront à Angers, au Mans ou encore à Chartres à des débats avec des comités locaux de soutien. Les manifestants seront « logés chez l'habitant », a indiqué « Camille », nom générique que se donnent les opposants.

Après les attentats du 13 novembre et la proclamation de l'état d'urgence, « on n'était pas tout à fait certain de partir mais ce convoi est préparé depuis des mois et ce qui se passe sur la Zad est porteur d'espoir pour beaucoup de gens », a-t-il affirmé.

« On part parce que les raisons qu'on avait d'organiser ce convoi sont intactes. La COP21 va se tenir, nous n'avons aucune raison de ne pas partir. Et en ce qui concerne le projet d'aéroport, il est peut-être retardé, mais il n'est pas abandonné. Et nous ce qu'on demande, c'est l'abandon », a renchéri Geneviève Coiffard, opposante de longue date au projet d'aéroport.

Pour Philippe, un autre participant, avec l'interdiction de manifester prise par le gouvernement, il n'est « pas question d'aller affronter la police, mais de porter un message ».

Les opposants à l'aéroport doivent rejoindre le 27 novembre à Saclay (Essonne) d'autres convois venus notamment de Bure et de Roybon, où se sont créées des « Zad », avant d'organiser le lendemain « un grand banquet » aux portes de Paris.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes et dont la réalisation a été confiée à une filiale du groupe Vinci, devait initialement être inauguré en 2017.

Source © AFP

mardi 17 novembre 2015
La rupture, il y a une semaine, de deux barrages qui contenaient des déchets miniers toxiques, s’est transformée en une gigantesque catastrophe écologique. 

La région a été inondée et un immense fleuve contaminé. 

Des dizaines de milliers de personnes sont toujours sans eau potable. Les deux entreprises minières responsables sont clouées au pilori.

Jeudi, la présidente brésilienne a survolé la région de Mariana en hélicoptère. Elle a pu voir le petit village de Bento Rodrigues, presque totalement englouti par les eaux retenues par les deux barrages qui ont cédé la semaine dernière.

Des dégâts environnementaux estimés à un milliard d'euros

Dilma Rousseff, critiquée pour s’être rendue sur place sept jours après la catastrophe a annoncé en conférence de presse le montant de l’amende : 62 millions d’euros imposés aux responsables de cette catastrophe. En raison des dommages environnementaux notamment.

Les entreprises concernées sont deux géants miniers, le Brésilien Vale et l’Australien BHP Billiton. Ils devront payer cette amende immédiatement. Et ce n’est qu’une amende préliminaire, il y en aura certainement d’autres, exigées par les municipalités touchées notamment.

Les dommages sont catastrophiques. A très large échelle. Dans cette région du sud-est du Brésil l’immense fleuve Rio Doce est désormais largement contaminé sur plus de 500 kilomètres par la boue de résidus miniers, que les barrages retenaient. Près de 50 millions de mètres cubes de ces déchets toxiques se sont déversés dans le Rio Doce. 

La pollution a même déjà atteint l'Etat voisin de Espirito Santo, situé sur le bord de l’océan Atlantique. La justice brésilienne a donné un mois aux deux industriels pour présenter une analyse des résidus toxiques dans le fleuve Rio Doce, et une stratégie pour en compenser les effets. Une analyse effectuée par la Deutche Bank estime les dégâts à un milliard d’euros.

Un troisième barrage menace de céder

Plusieurs enquêtes ont été lancées par la justice brésilienne. On a appris que les licences d’exploitation pour les deux barrages étaient expirées depuis deux ans. Mais la cause de l’accident reste pour l’instant inconnue.

Sur place, la situation des habitants est très précaire. Des dizaines d’entre eux ont de nouveau dû être évacués de la zone sinistrée. Un troisième barrage de déchets présente des faiblesses. Les autorités craignent qu’il ne rompe lui aussi. L’entreprise propriétaire a reconnu que l’une des parois du barrage avait été mise sous surveillance. Et que des pompiers avaient été envoyés en renfort.

Les deux présidents australiens et brésiliens des deux entreprises responsables de la catastrophe se sont finalement eux aussi rendus sur place. Leur entreprise locale, peu réactive après la catastrophe, a été contrainte hier par un juge brésilien de livrer en eau potable la région dévastée. Elle devra fournir 800 000 litres d’eau par jour. Sous peine de payer une amende de 250 000 euros par jour, également.


Source © Reuters






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Au moins 80.000 personnes ont été touchées par des crues soudaines au Sri Lanka tandis que des milliers d'autres ont été déplacées, a déclaré le Centre de gestion des catastrophes du pays . 

Des équipes de secours sont actuellement dans les zones les plus touchées. Plus de 700 soldats de l'armée sont également déployés dans la partie nord de l'île. 

Selon la Croix-Rouge du Sri Lanka , le nord du pays a été le plus touchées par les fortes pluies. 

© Nature Alerte





Quatre nouveaux corps ont été retrouvés après qu'un gigantesque glissement de terrain a enseveli près de 30 habitations dans la province chinoise du Zhejiang (est), faisant passer le bilan de cette catastrophe à 25 morts. Douze personnes sont toujours portées disparues.

Ce glissement de terrain, survenu vendredi soir dans le village de Lidong de l'arrondissement de Liandu, dans la ville de Lishui, a enseveli 27 maisons sous de la boue et des roches.

La pluie, qui a commencé à s'abattre lundi et qui devrait se poursuivre tout au long de la semaine, entrave les secours. Les météorologues ont mis en garde les quelque 2.300 secouristes mobilisés contre de nouveaux dangers.

Cinquante psychologues professionnels ont été dépêchés pour offrir leur aide aux familles des victimes.

Des membres du ministère du Territoire et des Ressources ont été envoyés depuis Beijing pour mener des inspections dans la zone montagneuse voisine et préparer l'organisation de l'évacuation.

Plus de 300 villageois ont été relogés.

© Chine Nouvelle - Xinhua



L'eau potable de Morgantown contient des niveaux menaçants d'un sous-produit chimique issu de la fracturation et qui peut causer le cancer, affirment des experts. 

En soi, ce bromure, un composé de sel qui est naturellement produit et également fréquemment retrouvé dans les rejets de la fracturation et l'exploitation minière, est de peu d'intérêt. 

Mais lorsqu'il est mélangé avec du chlore, un produit chimique couramment utilisé pour rendre l'eau potable, il peut devenir cancérigène, selon le Dr Alan Ducatman, professeur de santé publique à l'Université West Virginia. 

Si des personnes sont exposées à ce composé produit en combinant du bromure et du chlore, mélange connu sous le nom de trihalométhane, pendant un temps prolongé, il peut causer un cancer, même à des quantités relativement faibles.

Depuis le début de nos test en 2009, la rivière Monongahela, qui est la principale source d'eau potable de Morgantown, a été contrôlé positif à des niveaux élevés de bromure un certain nombre de fois, selon le Dr Paul Ziemkiewics, directeur de l'Institut West Virginia Water Research. Ces niveaux accrus de bromure semblent venir des eaux usées produites lors du processus de fracturation hydraulique effectué prés de la riviére. 

"Si le ciment des pipelines de fracturation présente des fissures, leur fluide et leurs gaz composés peuvent fuir et pénétrer dans les eaux souterraines peu profondes", a déclaré Ziemkiewics

Le Département de l'environnement de l'Ouest de la Virginie a délivré des permis de forage à plusieurs entreprises de fracturation tout le long de la rivière , a déclaré Marc verre, consultants en environnement à Morgantown. 

Selon la Commission des services publics de Morgantown, il y a actuellement 342 puits en activité situés dans le bassin versant de la rivière, mais un site de fracturation est particulièrement préoccupant pour les responsables Morgantown.

Son site d'exploitation se situe dans le parc industriel de Morgantown juste au-dessus de la rivière, a quelques encablures seulement du système de prise d'eau de la ville. 

Des niveaux élevés de bromure avaient déjà été constaté en 2010, mais en Mars 2011, la WVDEP avait pourtant donné son feu vert à l'exploitation du site. Depuis les niveaux bromure ont continué à augmenter, puis se sont stabilisés vers 2013.

Mais depuis l'été dernier, les niveaux de bromure ont recommencé à augmenter, selon les tests efectués par le MUB. 

Pourtant l'année dernière, le conseil municipal de Morgantown avait demandé à la société Northeast Energy de construire des installations de confinement secondaire sur leurs sites d'exploitation et lui avait demander de veiller scrupuleusement à ce que leurs eaux usées ne fuient pas dans la rivière. Mais les dirigeants ont tout bonnement refusé, en affirmant que selon la loi ils n'étaient pas tenu de le faire  

La compagnie prévoit même de forer deux nouveaux puits d'injection profondes près des deux puits déjà existants. Le forage devrait commencer dans les prochains jours. Le conseil municipal de Morgantown a pourtant tout tenté pour les interdire, mais la Northeast Energy a poursuivi la ville en justice, et cette interdiction a été annulée par le juge.

La veine de schiste de Marcellus s'étend à travers toute la Virginie-Occidentale ainsi qu'en Pennsylvanie et dans l'Ohio. Des dizaines d'entreprises y utilisent la méthode de la fracturation hydraulique dans la région pour en libérer les gaz qui y sont enfermés. Il y au moins 5.000 sites de fracturation en Virginie-Occidentale, les experts prédisent qu'il y aura 50.000 puits sur la veine de Marcellus dans les prochaines années.

© Nature Alerte






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dimanche 15 novembre 2015
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a jugé « improbable » le risque cancérogène du glyphosate, élément chimique largement utilisé dans les désherbants, dont le Roundup de Monsanto, dans un rapport publié jeudi 12 novembre. 

Elle ne propose donc pas que l’élément soit catégorisé comme cancérogène dans la réglementation de l’Union européenne sur les substances chimiques.

L’EFSA a mené son étude dans le cadre du processus légal de renouvellement de l’autorisation du glyphosate dans l’UE. Le rapport réalisé par un groupe composé de scientifiques de l’EFSA et de représentants des organismes d’évaluation des risques de chacun des Etats membres, doit éclairer la Commission européenne, qui décidera de garder ou non le glyphosate sur la liste de l’UE des substances actives autorisées. Les Etats doivent de leur côté réévaluer les pesticides contenant du glyphosate autorisés sur leur territoire.

« Nous allons examiner attentivement l’étude et les conclusions de l’EFSA. Nous avons jusqu’à juin prochain pour prendre une décision, en consultation avec les Etats membres », a réagi un porte-parole de la Commission européenne lors d’un point presse.

La question du glyphosate a déclenché des avis divergents. En mars, une agence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’avait classé comme cancérogène « probable pour l’homme », et en France, la ministre de l’environnement Ségolène Royal avait décidé en juin d’interdire la vente aux particuliers d’herbicides en contenant.

Un nouveau « seuil de sécurité toxicologique »

L’EFSA établit également, pour la première fois, un « seuil de sécurité toxicologique », nommé « dose aiguë de référence », qui est la quantité qui peut être ingérée sur une brève période de temps sans être nocive pour la santé : elle a été fixée à 0,5 mg/kg de poids corporel par jour. 

« L’EFSA s’appuiera sur ces nouvelles valeurs toxicologiques lorsqu’elle réexaminera les limites maximales de résidus [la concentration la plus élevée autorisée d’une substance active] dans les aliments [destinés à l’alimentation humaine ou animale] pour le glyphosate », précise l’Autorité, une révision attendue en 2016 en coopération avec les Etats membres.

Source © Le Monde




Une mystérieuse boue gélatineuse et violette est apparue sur les abords des côtes du nord de la Norvège. 

"Nous ne sommes pas réellement en mesure de savoir actuellement ce que c'est sans une analyse approfondie, sinon qu'il semble que nous soyons face à une énorme hécatombe de méduses en décomposition flottant entre deux eaux" assure le professeur Roger Larsen,  agrégé à l'Université de Tromsø.

"Les images que nous avons enregistrés avec nos sondeurs sont totalement atypique. Nous essayons actuellement de recueillir un maximum d'informations pour trouver les réponses, mais je suis absolument sûr que nous n'avons jamais vu ça auparavant ". 

L'émergence de cette boue visqueuse violette a été signalé par les pêcheurs de la région dés la fin Août dernier sur une large ceinture de 200m autour du fjord de Lyngen. 

Nous parlons désormais de millions de mètres cubes dans plusieurs zones maritimes, mais le mystére reste entier et sans réponse

Lundi, Tone Falkenhaug et Jan Helge Fosså, océanographes de l'Institut norvégien de recherche marine ont fait valoir que cette substance pourrait avoir été causé par une invasion gigantesque de méduse Cnétophores cigare qui se serait ensuite partiellement désintégrée.
  
© Nature Alerte







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Il perdrait cinq milliards de tonnes par an. Un vaste glacier du nord-est du Groenland connaît une fonte accélérée ces dernières années sous l’effet du réchauffement climatique. Il risque ainsi de déstabiliser une autre grande calotte glaciaire voisine, révèle une étude jeudi.

Ce glacier, le Zachariae Isstrom, était stable jusqu’au début des années 2000 mais sa fonte, depuis, entraîne une disparition de sa partie qui flotte sur l’océan. Et le rythme de cette disparition a triplé depuis 2012, précisent les scientifiques, dont la recherche paraît dans la revue américaine Science.

« Avec de la chance, cela prendra plusieurs siècles »

Ainsi de 2002 à 2014, la plateforme flottante du glacier s’est réduite de 95 %. Ce recul rapide menace aussi de déstabiliser un autre grand glacier plus au nord, le Nioghalvfjerdsfjorden, encore protégé par une colline. « C’est la première fois qu’on voit un énorme glacier dans le nord du Groenland, une région froide qui jusque-là ne montrait pas de changement, qui se met à perdre de sa masse de manière accélérée », souligne Jérémie Mouginot, chercheur au département de géophysique de l’université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.

« Le glacier a perdu 40 milliards de tonnes de glace depuis 2003 à raison de cinq milliards de tonnes par an et il pourrait doubler cette perte, voire davantage », estime ce scientifique, précisant que 40 milliards de tonnes équivaut déjà à une montée du niveau de la mer de 0,1 millimètre. Mais, « si les deux glaciers étudiés dans cette étude, qui représentent ensemble 12 % des glaces du Groenland, fondaient complètement, cela ferait monter les océans d’un mètre. Avec de la chance, cela prendra plusieurs siècles », ajoute le glaciologue.

« Le réchauffement de l’océan a probablement joué un rôle majeur »

Utilisant des mesures obtenues avec des observations aériennes et par satellites fournies par plusieurs agences spatiales dont la Nasa, ces chercheurs ont pu déterminer que le socle du glacier Zachariae Isstrom s’érode rapidement au contact des eaux plus chaudes de l’océan. La température de l’eau a augmenté de plus d’un degré Celsius entre 1997 et 2010.

« Le réchauffement de l’océan a probablement joué un rôle majeur pour déclencher le recul de ce glacier », pointe Jérémie Mouginot. Toutefois, « nous avons besoin de davantage d’observations et de mesures océanographiques dans ces zones sensibles du Groenland pour pouvoir faire des projections », estime-t-il.

Comme le montre cette nouvelle étude, le changement climatique érode de plus en plus des glaciers situés près du pôle Nord où il fait le plus froid, relève Jérémie Mouginot. « Si les températures du globe continuent à grimper, il y a un risque que des régions encore plus froides comme l’Antarctique de l’est se mettent aussi à fondre », craint-il.

Source © Le Monde














Ce jeudi, la Finlande a validé la construction d'un site unique au monde, destiné au stockage "éternel" des déchets nucléaires. Soit pendant 100 000 années.

La Finlande a donné jeudi son feu vert à la construction du premier site de stockage « éternel » de déchets nucléaires au monde, censé conserver ses combustibles usagés pendant 100 000 ans. Le site sera développé dans le laboratoire à profondeur moyenne exploité par Posiva, entreprise chargée de la gestion des déchets nucléaires finlandais. 

À 450 m de la surface

Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé avoir « accordé à Posiva une licence pour construire une unité de traitement du combustible nucléaire usagé et un espace de stockage » sur le site d'Olkiluoto (sud-ouest) où Areva construit le futur réacteur EPR de l'électricien finlandais TVO.

Cette immense « cave » creusée dans le granite sera le premier site au monde d'enfouissement permanent de déchets nucléaires à haute activité (HA) en couche géologique profonde. Plongés à 400-450 mètres sous la surface terrestre, ses tunnels accueillant des silos en fonte recouverts d'une couche de cuivre, seront scellés à la bentonite, de l'argile peu indurée (très peu perméable et souple).

En France, la nouvelle loi Macron prévoit le lancement d'une phase pilote pour le laboratoire souterrain de Bure (est). Le projet Cigéo prévoit d'implanter sur ce site à partir de 2025-2030 un « tombeau », à 500 mètres de profondeur, pour les résidus radioactifs les plus dangereux pendant plusieurs dizaines de milliers d'années. 




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