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jeudi 11 décembre 2014
Le gouvernement de Nouvelle Zélande a précipité l'extinction du dauphin Maui en autorisant cette semaine les forages pétroliers dans leur sanctuaire.

En effet le gouvernement a annoncé 15 nouveaux permis de forage dont certains dans le Sanctuaire pour les mammifères marins de Maui, ou encore dans le parc Forestier de Victoria, et dans d'autres zones écologiquement protégées en Nouvelle-Zélande.

Il semble même que le gouvernement ait accordé un permis de forage en mer, pour un projet d'extraction en eau océanique le plus profond jamais réalisé dans le monde.

"L'Arrogance nationale a ignoré l'opposition générale de la population à percer dans le sanctuaire de Maui", a déclaré le porte-parole du Parti Vert Gareth Hughes. Le gouvernement a préféré soutenir les intérêts à court terme des sociétés pétrolières plutôt que le peuple Néo-Zélandais qui aiment et veut protéger les Dolphins Mauis.

"Alors que les pays du monde entier se réunissent à Lima pour planifier la réduction des émissions de CO2, le gouvernement néo-zélandais, lui, remet des permis d'exploration pétrolière dans l'habitat du dauphin le plus menacé du monde. C'est juste une honte"

Les puits en mer ultra profonds sont beaucoup plus risqué car rien n'arrete une fuite, lorsqu'un accident survient. Les conséquences d'un accident potentiel d'un puit en haute mer sur l'économie et la réputation de la Nouvelle-Zélande seraient catastrophique.

© Nature Alerte


Les vastes régions des deltas , qui accueillent pour certaines, les principales villes du monde, seront ensevelies par la montée des eaux océaniques dans le siècle à venir. 

Un géologue appelle à des efforts urgents de rénovation des écoulement des fleuves pour éviter la perte de vastes étendues de côtes et les conséquences en pertes de services écologiques, de crises économiques et sociales, et en rappelant surtout aux décideurs mondiaux le risque imminent d'une migrations à grande échelle .

Des grandes villes comme Shanghai, Dhaka ou Bangkok seront totalement immergées dans le siècle à venir par la montée du niveau de la mer.

Dans un article publié dans la revue Nature, le Dr Liviu Giosan, géologue à la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), et ses collègues appellent les décideurs du monde entier à des efforts de maintenance urgents des grands deltas.

Les auteurs affirment que tout commence en amont des deltas: Ils rappellent qu'ils se sont constitués au fil des siècles par les sédiments déposés à l'embouchure des rivières et des fleuves. Mais les barrages et l'ingénierie des rivières des deux siècles passés ont abaissé drastiquement l'arrivée du taux des flux naturels des sédiments. 

Le Nil et l'Indus, par exemple, apportent respectivement 98 % et 94 % moins de sédiments dans leurs deltas qu'il y a 100 ans. En même temps, sur les côtes, la montée des eaux résultant du réchauffement planétaire érodent les plaines des deltas, ce qui augmente désormais le risque d'inondations potentiellement dangereux avec la montée des eaux océaniques. 

Les terres côtières inférieures à un mètre seront toutes inondés dans un siècle.

Le manque de connaissance qualitative et quantitative des processus des deltas entravent les efforts visant à élaborer les stratégies de leurs rénovations qui sont devenus urgents d'établir.Par exemple le rôle des marais dans les processus côtiers des deltas doit être plus complètement compris. 

Liviu Giosan et ses collègues appellent les décideurs à restaurés l'écoulement naturel des rivières et des fleuves de toute urgence.  

© Nature Alerte





L'éruption du volcan Pico do Fogo au Cap vert a déjà forcé évacuation de 1200 personnes

La lave s'écoulant du volcan Pico do Fogo sur les îles du Cap Vert a déjà rayé de la carte deux villes en engloutissant leurs maisons explique Erik Klemetti, volcanologue.

L'éruption qui a commencé le 23 Novembre ne montre aucun signe de ralentissement, une coulée de lave de 800 mètres de large  s'écoule doucement sur les pentes de l'île. Des Églises, des maisons, des immeubles et une école ont déjà était entièrement englouti par la coulée

Près de 1 200 personnes ont dû évacuer d'urgence et ont tout perdu.

Environ 22 000 personnes vivent sur l'ile de Fogo. La plupart des résidents habitent sur la partie occidentale de l'île. Néanmoins nombre d'entre eux vivent nichés dans la caldeira principale du volcan Fogo, sur la côte orientale de l'île, où actuellement les laves destructrices s'écoulent vers la mer.

La région incendiée par les laves est aussi et malheureusement la principale source des terres agricoles qui nourrissent les habitants de l’île. 

L'éruption du volcan a déclenché une véritable crise humanitaire pour une si petite île isolée.

© Nature Alerte



Les chutes de pluie et de neige accompagnées de fortes rafales de vent qui ont balayé les régions du nord et l’est du l'Algérie depuis mardi n’ont pas été sans conséquences. Inondations, routes coupées, effondrements, villages isolés, accidents domestiques… des désagréments causés par ces intempéries qui ont touché 13 wilayas dans lesquelles ont été enregistrées également des victimes. 

Face à cette situation, les éléments de la Protection civile ont dû intervenir plus de 2000 fois (2338 fois plus exactement) pour sauver des vies. «L’essentiel des interventions visait le sauvetage de personnes en détresse, l’assistance aux personnes cernées par la neige ainsi que pour l’épuisement des eaux pluviales infiltrées dans des habitations à travers plusieurs quartiers», selon un bilan de la direction générale de la Protection civile.

A Alger, les opérations de recherche se poursuivaient encore hier pour retrouver trois marins disparus dans la nuit de mardi à mercredi au large du port d’Alger. Si leur embarcation, une vedette appartenant à l’Entreprise portuaire d’Alger a été retrouvée «complètement endommagée», près de la plage les Sablettes, les corps des trois victimes n’ont pas été retrouvés, a indiqué hier le lieutenant Nassim Bernaoui, chargé de communication à la direction générale de la Protection civile. Selon un communiqué de l’EPAL, il a été enregistré également le décès accidentel d’un marin de nationalité étrangère au moment où il était en train de renforcer les amarres du navire porte-remorqueurs Meriro, battant pavillon maltais. L’EPAL signale également l'endommagement de quelques embarcations de pêche et de véhicules par de grosses vagues. Une personne est par ailleurs décédée dans la commune de Gué de Constantine suite à une chute d’un arbre.

Comme à chaque moindre averse, les habitations vétustes n’ont pas été épargnées par les effondrements : deux murs d’une habitation illicite au lieudit Tagara, trois balcons d’un immeuble vétuste dans la commune de Belouizdad. Plus de peur que de mal du côté de Chenoua (Tipasa) où les intempéries des dernières 24 heures ont été à l’origine de l’effondrement de la toiture d’une habitation.

Villages isolés

Au-delà de ces incidents, les intempéries (pluie et neige à 700 m d’altitude) ont en outre engendré la fermeture de plusieurs routes dans certaines localités des wilayas de Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Sétif et Médéa. Plusieurs routes principales de la capitale ont été inondées, causant d’interminables encombrements et des bâtisses ont été submergées par les eaux. Il en est ainsi à Sétif où la neige, tombée en abondance, a provoqué la fermeture de nombreux axes routiers, y compris des routes nationales, conduisant à l’isolement de plusieurs hameaux et villages, notamment en zones montagneuses, selon un bilan de la Protection civile. Une femme à bord d’un véhicule cerné par la neige sur la RN09 a été sauvée par les sapeurs-pompiers dans la commune d’Amoucha.

Le bilan de la Gendarmerie nationale fait état, de son côté, de la fermeture, depuis la nuit mardi, de la RN75 (Sétif-Bejaïa par Aïn Roua) au lieudit Takouka, à moins de 10 km de Sétif, au pied du mont Meghress, et de la RN9 (Sétif-Béjaïa par Kherrata) à hauteur de la localité de Theniet Ettine. Les mêmes services ont fait état de l’obstruction par neige de la RN74 (Aïn Roua-Tibouamchine) au niveau du hameau de Fellaka.

Tout le réseau secondaire desservant le nord de la wilaya de Sétif est difficilement praticable et requiert la plus grande prudence de la part des automobilistes, notamment sur les RN77 (El Eulma-Mila), RN9 (El Ouricia-Ouled Adouane) ainsi que sur l’axe reliant les wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arreridj via Guenzet. En Kabylie, la RN15 reliant Aïn El Hammam à Bouira a été coupée à la circulation au niveau du col de Tirourda suite à l’amoncellement de la neige.

Même constat sur le CW253 reliant Aïn El Hammam à Béjaïa, coupé à la circulation au niveau du col de Chellata, et le CW09 reliant Illoula Oumalou à Béjaïa. Et dans la commune de Bouzeguène, le CW251 vers Béjaïa est également obstrué au niveau du col Houra. Au Centre, la wilaya de Médéa est la plus affectée par les dernière intempéries. Les  RN01, RN60, CW01 et CW138 au niveau des communes Médéa, Seghouane, Aïn Boucif, Mahdjoub demeurent encore difficiles à la circulation. La Gendarmerie nationale a indiqué hier dans son bilan que tout son matériel de déneigement disponible a été mis en alerte dès la diffusion du bulletin météorologique spécial (BMS). Ce matériel est à pied d’œuvre depuis la nuit de mardi pour dégager les routes et assurer les déplacements et l’approvisionnement des populations, précise la Gendarmerie nationale.


Source © Rabah Beldjenna / elwatan
Chouette alors, les hiboux savent nager. En tout cas celui qu'a filmé Steve Spitzer, un ornithologue amateur américain, dans le parc Rogers de Chicago.

Comme l'explique le site de la télévision locale WGN, alors que Steve Spitzer se baladait sur une plage du parc, il a aperçu ce grand-duc d'Amérique qui faisait de larges brasses avec ses ailes dans les eaux du lac Michigan. Selon la description de la vidéo, publiée le 2 décembre sur YouTube, le hibou venait d'être attaqué par deux faucons pèlerins, et n'avait trouvé que le lac pour leur échapper.

Le vidéaste amateur est venu en aide à l'animal avec d'autres personnes présentes sur place, et l'a également filmé, mouillé, une fois à l'abri sur la berge du lac. L'oiseau n'a cependant pas attendu que les services de protection des animaux arrivent sur place pour reprendre son envol.

Ces images sont d'autant plus impressionnantes qu'un grand-duc ne peut pas nager, selon un membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) Ile-de-France interrogé par Francetv info. «Le grand-duc n'a pas les plumes adapatées donc normalement quand il tombe dans l'eau, il se noie. (...) Il a peut-être pied, vu qu'une grande partie de son corps est hors de l'eau. Du coup, il serait en train d'essayer de regagner le rivage à l'aide de ses pattes.»

Source 7/7

Le gouvernement français a gelé un projet de centre d'expertise et d'essai en mer profonde destiné à l'industrie pétrolière qui devait être implanté en Méditerranée au coeur du périmètre protégé Pélagos, un sanctuaire international pour les cétacés.

Ce projet dénommé Abyssea, du nom de la société créée par un ancien ingénieur de la Comex, une société de plongée industrielle, prévoit la création de deux plates-formes posées à 1.300 et 2.400 mètres de profondeur, au large de Hyères (Var).

Son objectif est de permettre à l'industrie pétrolière et minière de tester en condition réelle les équipements offshore pour faciliter les "efforts de recherche et de développement dans le domaine des technologies sous-marines en grands fonds", comme le précise l'enquête publique qui vient de s'achever.

Dans un courrier adressé mardi au préfet du Var, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, dit avoir chargé le Conseil général de l'environnement et du développement durable "d'étudier un autre lieu d'implantation" et, dans l'attente de ses conclusions, "de ne pas poursuivre la procédure d'autorisation".

Ce projet de 13 millions d’euros, financé à hauteur de 35% par des fonds publics à travers le Pôle Mer PACA et la Caisse des dépôts et Consignations, a provoqué la colère des écologistes et des élus locaux.

Le conseil municipal de Hyères, commune censée accueillir le site, a voté lundi une motion de défiance pour dénoncer un "projet opaque". Les élus d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) refusent pour leur part un projet qui "ne répond pas aux exigences actuelles de refonte du modèle énergétique et à la nécessaire mise en place de la transition écologique".

SANCTUAIRE PÉLAGOS

Les plates-formes devaient être déposées dans le canyon des Stoechades, au nord-est de l'Ile du Levant. La première devait se situer dans les eaux territoriales et la seconde, plus au large, en dehors des eaux territoriales mais dans la Zone économique exclusive (ZEE) où l’Etat exerce des droits souverains en matière d’exploration et d’usage des ressources.

Un poste de contrôle, implanté sur la partie militaire du Centre d'essai et de lancement des missiles de la Direction générale de l'Armement (DGA), sur l'Ile du Levant, devait compléter le dispositif.


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"L'augmentation constante des profondeurs d'exploitation et d'observation du milieu sous-marin rend pertinent l'existence d'un site d'essais grands fonds proposant des services complets à un coût très compétitif", détaillait Abyssea dans un document.

L'entreprise basée à la Seyne-sur-mer (Var) estime que l'offshore profond représentera en 2015 un marché de 10 millions de barils/jour, soit 10% de la production mondiale.

Sélectionnée en 2010 dans le cadre d'un appel à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI), elle a choisi le site du Levant pour la profondeur des fonds marins au large de Toulon et la météorologie clémente du sud de la France.

Mais le projet est implanté en limite du Parc national marin de Port-Cros et au coeur de Pélagos, un espace maritime de 87.500 km² dédié à la protection des mammifères marins.

On y recense plus de 8.500 espèces animales macroscopiques, qui représentent entre 4% et 18% des espèces marines mondiales.

"Une biodiversité remarquable qui risque d'être mise à mal par le projet Abyssea", explique la députée européenne Michèle Rivasi (EELV). "La Méditerranée reste une mer hyper fragile, on doit fermer la porte aux tentations de forage qui pourraient ressurgir avec ce type de projet expérimental."

L'installation de la première plate-forme est prévue au printemps 2016, la seconde serait installée en automne 2018.

Source © Reuters


Ils étaient déjà taxés de «destructeurs de testostérone», les voici «brideurs de QI». Des chercheurs de l'Université de Columbia, à New-York ont établi un lien entre l'exposition aux phtalates chez le fœtus et le quotient intellectuel (QI) des enfants quelques années plus tard. Les fœtus exposés à des niveaux élevés de ces substances chimiques ont ainsi un QI plus bas que la moyenne, indique l'étude.

Les phtalates concernés sont le dibutyle (DnBP) et le dedisobutyle (DiBP). On les trouve dans une grande variété de produits de consommation comme dans les feuilles d'assouplissant pour sèche-linge, le vinyle, certains rouges à lèvres, laques pour les cheveux, vernis à ongles ou encore savons, précise l'étude parue dans la revue scientifique américaine PLOS ONE.

Interdits dans les jouets aux Etats-Unis

Depuis 2009 aux Etats-Unis, plusieurs phtalates sont interdits dans des jouets et d'autres articles pour enfants. Mais aucune mise en garde particulière n'a été prise pour informer les femmes enceintes. Les phtalates figurent rarement sur les listes des composants des produits.

Pour cette étude, les auteurs ont suivi 328 femmes et leurs enfants à New York dont les revenus sont modestes. Ils ont mesuré dans leur urine, au troisième trimestre de leur grossesse, les niveaux de quatre phtalates (DnBP, DiBP, di-2-ethylhexyle et diéthyle). 

Le QI des enfants a été testé quand ils avaient sept ans. Ceux qui avaient été exposés in utero aux concentrations les plus élevées de phtalates DnBP et DiBP avaient un QI de 6,6 à 7,6 points plus bas que ceux qui avaient été en contact avec des niveaux plus faibles.


Source © AFP





Près de 269.000 tonnes de déchets plastiques flotteraient à la surface des océans dans le monde, selon l’estimation d’une équipe internationale de recherche publiée mercredi.

La pollution par des micro-plastiques est observée avec différentes concentrations dans tous les océans de la planète, mais les données sont insuffisantes pour estimer avec précision le poids total de ces détritus de micro et macro-plastiques qui flottent en surface, expliquent ces scientifiques dont les travaux paraissent dans la revue américaine PLOS ONE.

24 expéditions en six ans

Pour tenter de faire une estimation plus précise, ces experts de cinq pays ont utilisé les données collectées au cours de 24 expéditions effectuées pendant six ans (2007-2013) à travers les cinq grands gyres subtropicaux (tourbillons de confluence des principaux courants océaniques), la côte australienne, la baie du Bengale et la Méditerranée.

Les données portent sur les micro-plastiques récupérés dans des filets et sur les grands débris de plastique observés de visu. Toutes ces informations ont été utilisées pour calibrer un modèle informatique de la répartition de ces déchets sur les océans.

A partir de ces données et de ce modèle, les chercheurs ont chiffré à au moins à 5.250 milliards le nombre de particules de plastique dans les océans, qui pèseraient au total près de 269.000 tonnes. Les grands morceaux de plastique paraissent être abondants près des côtes, et se réduisent en micro-plastiques dans les cinq grands gyres, expliquent les auteurs.

Source © AFP

Le gouvernement canadien est l'un des plus timides sur la scène internationale lorsque vient le temps de restreindre le commerce des animaux et végétaux menacés d'extinction.

Des documents récemment publiés révèlent que le Canada a enregistré son abstention sur presque toutes les résolutions présentées l'an dernier aux délégués des 180 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

Lors de leur assemblée générale de mars 2013, à Bangkok, les pays membres ont décidé d'étendre la protection de la convention internationale à 76 plantes et animaux. Le Canada a enregistré son abstention lors de tous ces votes, sauf un, ce qui lui permet en théorie de poursuivre le commerce de ces espèces menacées.

Selon le Fonds international pour la protection des animaux, cette position du Canada est «sans précédent» et «inexplicable». Sheryl Fink ne peut nommer un seul pays qui affiche un tel bilan.

Certaines abstentions canadiennes ont même touché des espèces qui ne font pas du tout l'objet de commerce au pays - comme le lamantin, la mante atlantique ou le bois d'ébène. De leur côté, depuis la création de la Convention, il y a 39 ans, l'Islande, par exemple, a enregistré 22 abstentions, le Japon 18 et le Royaume-Uni huit; les États-Unis ne se sont jamais abstenus.

Le porte-parole d'Environnement Canada, Danny Kingsberry, a indiqué dans un courriel que ces réserves exprimées sont temporaires, et que les restrictions au commerce seront appliquées dès que la réglementation canadienne sera amendée. Mais en vertu du texte de la Convention internationale, une abstention du pays membre constitue «un geste unilatéral» qui lui permet de se soustraire au traité pour ces espèces en particulier.

Selon Mme Fink, le Canada a très bien pu par le passé amender sa réglementation bien avant les 90 jours de délai accordé par la Convention - et certainement avant 20 mois.

Le Canada mène par ailleurs un combat contre l'organisme international au chapitre des ours polaires, mais ses appuis commencent à s'amenuiser. En 2010, lorsque la Convention a songé à interdire le commerce de tout ou parties des ours polaires, l'Union européenne (UE) s'était rangée derrière le Canada. Mais en 2013, certains importants pays européens - dont le Royaume-Uni et l'Allemagne - se sont dits opposés à la chasse aux ours polaires. L'UE était quant à elle restée les bras croisés.

Source © La Presse Canadienne

Des milliers de personnes ont défilé mercredi dans le centre de Lima et appelé les participants à la conférence de l’Onu sur le climat à négocier un accord mondial pour protéger la planète, menacée de voir le réchauffement en cours s’emballer.

«Changez le système», scandaient les manifestants, dont de nombreuses délégations venues du Brésil, d’Equateur et de Bolivie, exigeant de leurs gouvernements qu’ils protègent les ressources naturelles.

Etudiants, écologistes, employés, ouvriers, groupes indigènes et organisations féministes formaient une foule bigarrée qui a serpenté dans une ambiance de Carnaval entre le parc du Champ de Mars à la place San Martin, dans le centre historique de Lima, au son des percussions et cuivres et sous le chaud soleil de l’été austral.

Selon la police, les manifestants n’étaient pas plus de 2.000 mais des journalistes de l’AFP sur place estimaient que la foule était bien plus importante.

Les manifestants, beaucoup revêtus de leurs habits traditionnels, agitaient des pancartes exigeant «100% d’énergie renouvelable» et des banderoles affirmant «la vie vaut plus que l’or», sous le regard des forces de l’ordre déployées en masse.

Ronald Guillen, de l’organisation Admicco qui défend les intérêts des communautés côtières du Pérou, a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait «d’une question de survie».

«Le changement climatique peut être très mauvais pour toutes les constructions le long de la côte» et «peut se révéler dangereux pour les habitants», a-t-il expliqué. «Nous devons prendre soin de notre planète (...) c’est notre grande maison à tous, et c’est la seule nous avons», a-t-il renchéri.

Brian Palacios, 20 ans, un chanteur de hip hop, a dit manifester pour «stopper la pollution». «Il y a eu tant de conférences avant celle-ci, et pourtant le réchauffement climatique continue d’être un problème», selon lui en évoquant les pourparlers en cours dans un autre quartier de la capitale.

«Nous devons nous organiser. Nous devons penser à nos communautés, pas seulement à nos propres carrières, à l’argent. Nous devons aussi penser à nos enfants, nos soeurs et nos frères», a-t-il ajouté.

La conférence de l’ONU doit permettre de poser les fondations d’un accord multilatéral suffisamment ambitieux qui serait signé fin 2015 à Paris et entrerait en vigueur en 2020.

La manifestation de Lima fait écho à la mobilisation mondiale sur le climat lors du sommet de New York en septembre dernier, qui a contribué à faire renaître le changement climatique comme priorité politique et rassemblé des centaines de milliers de personnes dans le monde.

AFP


Des milliers de personnes dans les rues de Dublin. 

L’Irlande s’apprête à couper le robinet de l’eau gratuite, une contrepartie au programme de sauvetage du pays en 2010. “Pas question, nous ne paierons pas” scandent les manifestants. 

Les premières factures doivent tomber début 2015. 

Le gouvernement ne fera pas de concession : “Rien ne va changer par rapport aux redevances de l’eau dit le ministre de l’Environnement Allan Kelly. Je veux être très clair. Le package mis en place est le meilleur disponible. Il a été soigneusement pensé. C’est un ensemble complet.”

Après six ans d’austérité budgétaire, l’Irlande renoue avec la croissance, le pays rembourse même en avance l’aide de la troïka mais beaucoup ne voit pas les effets de la reprise. Le collectif irlandais Right 2Water soutient que les citoyens paient déjà pour l’eau de manière indirecte, par leurs impôts. Il craint que ce service public ne finisse par être privatisé, ce qui pourrait se traduire par une hausse de prix.

Source © euronews

Avec 10 tonnes de CO2 par habitant, le Québec est de loin le meilleur élève du Canada en matière d'émissions de gaz à effet de serre. L'industrie lourde québécoise ne représente que 2,5 % des toutes les émissions du pays. Cependant, certaines grappes industrielles de la province concentrent la pollution.

Sur les 40 sites industriels qui polluent le plus au Canada, un seul est au Québec, alors que 20 se trouvent en Alberta.

Certains sites industriels polluent tout de même en grande quantité. Les données du ministère de l'Environnement montrent que la raffinerie Jean-Gaulin de Lévis émet 1 275 000 tonnes de CO2 par année. C'est autant que toutes les émissions de la Guinée, secteurs transport et résidentiel inclus.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean concentre à lui seul 17 % des émissions industrielles du Québec, alors que le poids de sa population n'est que de 3,5 %. Les sites industriels de la région produisent autant de gaz à effet de serre que toute la République démocratique du Congo.

Le cas de Montréal

La Communauté métropolitaine de Montréal produit le quart des émissions industrielles de la province alors qu'elle représente la moitié de la population. En revanche, les émissions issues du transport routier sont très importantes et dépassent même les GES de l'industrie lourde.

Les sites industriels qui émettent le plus de CO2 dans la région sont la raffinerie Suncor de Montréal-Est, ArcelorMittal à Contrecoeur et la cimenterie Lafarge à Saint-Constant.

Fait intéressant à noter, le campus du centre-ville de l'Université McGill produit 31 000 tonnes de CO2 par an. C'est davantage que certaines usines québécoises. 



mercredi 10 décembre 2014
Le naufrage d'un navire dans une rivière des Sundarbans au Bangladesh a provoqué la fuite 350 000 litres de pétrole qui se sont déversés dans tous les cours d'eau environnants, une véritable catastrophe écologique dans la plus grande forêt de mangrove du monde, site classé patrimoine mondial de L'UNESCO en 1997.

Les fonctionnaires forestiers confirment que le naufrage d'un navire sur la rivière Shela tôt mardi matin a déclenché une marée noire qui s'est propagé sur un rayon de 20 km .

La situation s'empire de jours en jours alors que les bureaux du gouvernement local, y compris ceux du département des forêts et de l'Administration portuaire de Mongla n'ont aucun moyen pour contrôler la fuite ou nettoyer la marée noire.

"Le sanctuaire de dauphins rares de Mrigmari-Nandabala-Andharmanik a été touché, connu sous le nom de dauphin Irabati ou localement comme Sushuk, 6000 d'entre eux y vivent et la survie de l’Espèce est désormais engagée. Cette huile visqueuse va réduire la quantité d'oxygène et créer une véritable situation catastrophiques pour tous les animaux aquatiques, y compris les dauphins. De même les plantes rares et les ressources aquatiques de la forêt de mangrove de la région sont désormais touchés mortellement.

Cette énorme quantité de pétrole va fortement affecter la biodiversité côtière pendant une longue période

L' 'OT Southern Star 7' était sur son chemin de retour transportant 357 664 litres de pétrole pour une centrale, le navire ancré sur la rivière Shela pour la nuit a été percuté par un navire de fret vide au milieu d'un brouillard dense. L'huile s'est répandue dans toutes les petites rivières et les canaux de la région.

Dans l'après-midi, des nappes d'huile ont été apercu à Joymoni, Beltola, Nandabala, Andharmanik et Mrigmari.

Les écologistes ont pourtant de nombreuses fois éxigé la fermeture de cette voie d'eau, identifiée comme un grand risque de catastrophe écologique.Déjà le 30 septembre dernier, un cargo transportant des matières premières pour une usine de ciment avait chaviré à Pashur Channel le port de Mongla.

Le gouvernement avait pris des mesures pour préserver l'environnement et l'écologie de la région après que l'UNESCO ait déclaré les Sundarbans site du patrimoine mondial en 1997.

La Division des forêts en 2011 avait ordonné à la BIWTA de cesser d'utiliser les cours d'eau des Sundarbans.

Il est donc difficile de comprendre pourquoi ou comment ce pétrolier a emprunté cette rivière malgré l'embargo.

L'Agent forestier Amir Hussain Chowdhury a déclaré, "Le BIWTA continue d'utiliser les voies fluviales dans la forêt de mangrove en ignorant nos ordres."

© Nature Alerte

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Une nouvelle éruption du volcan Turrialba au Costa Rica lundi soir a projeté d'énormes quantités de cendres sur les cinq cantons environnants. 

L' alerte jaune déclenché le 30 octobre dernier lors de la première éruption est toujours en vigueur pour les cantons de Turrialba et d'Alvarado, selon un communiqué de la Commission nationale d'urgence (CNE).

Le volcanologue Carlos Ramírez confirme que deux fois plus de cendres sont tombées sur la région depuis Lundi,  que depuis l'éruption précédente. Les vents ont entraîné les cendres à l'ouest jusqu'à Tres Ríos et Desamparados proche région de San José. Le volcan Turrialba est situé à environ 60 km au nord-est de San José.

© Nature Alerte

Le Royaume-Uni se préparait à subir sa première tempête hivernale à partir de mardi soir alors que l’organisme de prévisions météorologiques Met Office a émis mardi plusieurs alertes à cause de la formation d’une « bombe météorologique » au sud du Groenland.

« De très forts vents pourraient affecter le nord et le centre du Royaume-Uni à partir de mardi soir et durer jusqu’à jeudi matin », a indiqué mardi le Met Office, émettant une alerte jaune pour le centre et le nord du pays et même orange (2e niveau le plus important) pour l’Écosse.

Des rafales de 130 à 140 km/h sur le nord de l’Ecosse et de plus de 100 km/h sur le nord de l’Irlande et l’intérieur des terres d’une grande partie du Royaume-Uni. En mer, cette tempête nommée « Alexandra »provoquera des vagues de 10 mètres.

Le Met Office a par ailleurs publié mardi une image satellite de la « bombe météorologique » en formation au sud du Groenland.

« Une ‘bombe météorologique’ n’est pas un terme météorologique à proprement parler, mais elle est définie comme un système d’intense basse pression avec une pression centrale qui tombe 24 millibars en 24 heures », explique l’organisme.

« Ceci se produit quand de l’air sec de la stratosphère arrive dans une zone de basse pression. Cela provoque une augmentation et une rotation rapides de l’air dans la dépression, ce qui fait baisser la pression et crée une tempête plus vigoureuse »,

Source © La chaine météo


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